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1.
Annals of the Rheumatic Diseases ; 82(Suppl 1):1871, 2023.
Article in English | ProQuest Central | ID: covidwho-20245235

ABSTRACT

BackgroundSince 2020, the SARS-Cov-2 pandemic has disrupted the organization of healthcare systems worldwide.ObjectivesThis study aimed to assess the impact of this pandemic on septic arthritis management in a tertiary rheumatology department.MethodsIt was a single-center descriptive case-control study, which included patients hospitalized for septic arthritis between January 2018 and December 2021, whose diagnosis was retained after positive bacterial growthor on culture on according to presumptive criteria. Our patients were divided into two groups: G1: patients hospitalized during the COVID-19 pandemic (2020-2021), and G2: patients hospitalized during a similar period before the COVID-19 pandemic (2018-2019). In both groups, septic arthritis prevalence was calculated, socio-demographic characteristics, risk factors, clinical, paraclinical, and therapeutic data were collected. COVID-19 status was reported in the G1.ResultsTwenty-two patients were enrolled: G1 (n = 15), G2 (n = 7). The prevalence of septic arthritis was 0.77% and 0.36% respectively. The median age was 54.6±12.25 and 54.29±21.81 years old respectively. Diabetes was found in 26, 7% in G1 and 28.6% in G2. During the pandemic, arthropathy and oral corticosteroids use were noted in 53.3% and 28.6% of patients versus 26.7% and 14.3% in G2. The diagnosis delay and the prior use of antibiotic therapy were more significant in G1: 14.08[7-30] d versus 6.5[3.25-19.25] d, and 46.7% versus 14.3%. The knee was the most common localization in both groups. Other joints were affected in G1: shoulder (n = 2), hip (n = 1), and sacroiliac (n = 1). The most common germ was staphylococcus aureus. The duration of hospitalization and duration of antibiotic therapy in G1 and G2 were 26.07±9.12d versus 27.43±10.87d and 50±10d versus 48±25.79d, respectively. Concerning COVID-19 status, 33.3% of patients in G1 have received their vaccination and no recent SARS-Cov2 infection was noted before hospitalization. During the pandemic, synovectomy was required in three patients, one of whom was also transferred to intensive care for septic shock (two of these three patients are being followed for rheumatoid arthritis, and only one has never been vaccinated against COVID-19).ConclusionDuring the COVID-19 pandemic, the prevalence of septic arthritis in our department was higher and the diagnosis was delayed. Duration of hospitalization was not impacted, however, atypical localisations, prior use of antibiotics, recourse to synovectomy, and transfer to intensive care were reported. These results suggest an inadequate and difficult access to healthcare services during the lockdown, as well as an impact of social distancing on the immune system [1, 2]. More studies are needed to confirm these findings.References[1]Robinson E. Pires et al, What Do We Need to Know about Musculoskeletal Manifestations of COVID-19? A Systematic Review, JBJS Rev. 2022 Jun 3;10(6)[2]Pantea Kiani et al, Immune Fitness and the Psychosocial and Health Consequences of the COVID-19 Pandemic Lockdown in The Netherlands: Methodology and Design of the CLOFIT Study, Eur J Investig Health Psychol Educ. 2021 Feb 20;11(1):199-218Acknowledgements:NIL.Disclosure of InterestsNone Declared.

2.
Revue du Rhumatisme ; 89:A274-A274, 2022.
Article in French | Academic Search Complete | ID: covidwho-2182808

ABSTRACT

Les programmes d'éducation thérapeutique (ETP) ont pour objectif de rendre le patient plus autonome en permettant une acquisition des connaissances cognitives, pratiques et comportementales, afin de savoir gérer au mieux sa maladie. Le but de cette étude était d'évaluer l'efficacité d'un ETP sur les connaissances et les compétences de sécurité des patients atteints de PR sous biothérapie et d'évaluer son efficacité sur l'activité et la qualité de vie. Il s'agit d'un essai clinique randomisé ouvert à deux bras dont chacun va comprendre 70 patients PR sous biologiques. 80 patients ont été inclus jusqu'au M6 dont 40 patients ont reçu des séances ETP individuelles ou de groupe. Les outils pédagogiques utilisées au cours de ses séances étaient des vidéos capsules, des jeux de carte, jeux de société type BioQuiz (version marocaine) permettant aux patients l'acquisition des compétences d'auto-soins, de sécurité et d'adaptation. Le critère de jugement principal était l'évaluation de compétences de sécurité par le Biosecure dans sa version marocaine. Le critère de jugement secondaire était l'évaluation de l'activité de la maladie par le DAS28-VS, le retentissement sur la qualité de vie par le score HAQ et le HAD. L'évaluation de ses différents scores a été prévue à M0, M3, M6 et M12.Nous disposons actuellement des données à M0 et M6. La comparaison entre les deux groupes ETP et non ETP a été effectuée grâce à des tests statistiques de comparaison avec un seuil de significativité fixé à p < 0,05. À M6, l'âge moyen du groupe ETP était de 49 ± 11 ans vs 54 ± 9 ans dans le groupe non-ETP. À M6, dans le groupe ETP 82,5 % avaient moins de recours aux corticoïdes contre 0 cas dans le groupe contrôle. L'arrêt des CsDMARDS a été noté chez seulement 10 % dans le groupe ETP contre 75 % dans le groupe non ETP. Le score Biosecure a progressé chez les patients du groupe ETP entre M0 33[19,5 ;48] et M6 56 [42 ;69] avec p < 0,001, contrairement au groupe contrôle qui avait un score Biosecure de 16 [10 ;20] à M0 vs 14 [11 ;20] à M6 ;p < 0,001. Le groupe ETP a amélioré ses scores d'activité et de qualité de vie entre M0 et M6 : DAS28VS (4,96 ± 0,71 à M0 vs 4,10 ± 0,38 à M6) HAD (11,8 ± 1,84 àM0 vs 8,42 ± 1,28 à M6), HAQ (0,86 à M0 vs 0,5 à M6) ;p < 0,001. À M6, les patients du groupe ETP ont eu plus de recours à la vaccination contre la covid-19 par rapport au groupe contrôle 95 % vs 70,5 % avec p < 0,001. Dans notre travail, le score Biosecure a progressé dans le groupe ETP entre M0 et M6. Une amélioration des scores de la qualité de vie (HAQ et HAD) et une diminution de l'activité de la maladie DAS28-VS ont été notées. Ceci pourrait refléter l'impact de l'ETP sur la prise en charge de la PR dans sa globalité ;ce qui rejoint les résultats des autres études. L'ETP semble améliorer les connaissances et les compétences de sécurité des patients atteints de PR sous biothérapie et par conséquent une diminution de l'activité de la maladie et une amélioration de la qualité de vie. (French) [ FROM AUTHOR]

3.
Revue du Rhumatisme ; 89:A209-A209, 2022.
Article in French | Academic Search Complete | ID: covidwho-2182798

ABSTRACT

Le rituximab (RTX) est indiqué dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde à la dose de 2 × 1000 mg ou 2 × 500 mg. Au Maroc, il est proposé en première ligne dans la prise en charge thérapeutique de la polyarthrite rhumatoïde. Plusieurs petites études non contrôlées suggèrent qu'un retraitement à une dose plus faible de RTX conduirait également à une bonne réponse thérapeutique. Cependant, l'effet d'une telle dose de RTX n'a pas été étudié en utilisant un essai de conception et de dimensions appropriées. L'objectif principal de cette étude est de comparer l'efficacité d'un retraitement avec RTX à la dose de 1 × 500 mg ou 1 × 1000 mg ou 2 × 500 mg chez les patients suivis pour polyarthrite rhumatoïde actives réfractaires au CsDmards et/ou bDmards. L'objectif secondaire est d'évaluer la tolérance surtout au cour de la pandémie COVID-19. C'est un essai clinique randomisé en double aveugle, avec une durée de suivi de 12 mois, à trois bras : bras A (RTX 500 mg à j0), bras B (RTX 1 g à j0) et bras C (RTX 500 mg à j0 et 500 mg à j15). Des adultes (âgés de ≥ 18 ans) atteints de polyarthrite rhumatoïde active ayant bien répondu à au moins 1 cycle de RTX, avec un délai maximum de 2 ans par rapport au dernier cycle, ont été randomisés pour recevoir l'un des trois schémas thérapeutiques. Les données sociodémographiques, cliniques et paracliniques ont été recueillies. Le critère de jugement principal était l'évaluation de l'efficacité par le DAS 28 CRP à 6 mois. Les autres critères de jugement secondaires sont l'évaluation de l'efficacité par le DAS 28 CRP à 4,9 et 12 mois et le Δ DAS28-CRP entre les visites. L'évaluation de la tolérance par la survenue d'effets indésirables, ainsi que le coût. Nous disposons des données préliminaires à 6 mois. Le seuil de significativité a été fixé à p < 0,05. Quarante-deux patients avec une polyarthrite rhumatoïde ont été inclus avec prédominance féminine (95,2 %). L'âge moyen était de 54,69 ± 11,58 ans et la durée moyenne d'évolution était de 15,50 [2–48] ans. Tous les patients avaient une forme séropositive, 35 (83,3 %) recevaient de la corticothérapie et 27 (64,3 %) étaient sous méthotrexate. Trente-sept (88,1 %) patients ont été vacciné contre la COVID-19 avant le retraitement par RTX. Les patients ont été randomisés pour recevoir soit du RTX à la dose 2 × 500 mg (n = 18), 1 × 1000 mg (n = 11) ou 1 × 500 mg (n = 13). Après 6 mois de suivi, le DAS28-CRP était plus bas dans le groupe 2 × 500 mg par rapport au groupes 1 × 500 mg ou 1 × 1000 mg (2,52 ± 1,29, 2,89 ± 1,66 et 3,28 ± 1,79 respectivement). Le bras 2 × 500 mg avait plus d'effets indésirables (1 décès, 1 réaction anaphylactique) par rapport 2 autres bras. Les premiers résultats de cette étude suggèrent que le retraitement par RTX à faible dose (1 × 500 mg ou 1 × 1000 mg) est aussi efficace que la dose standard (2 × 500 mg) chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, avec moins d'effets secondaires. (French) [ FROM AUTHOR]

4.
Revue du rhumatisme (Ed francaise : 1993) ; 89(6):A232-A233, 2022.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2170215

ABSTRACT

Introduction Depuis le début de l'année 2020, la pandémie de SARS-Cov-2 a bouleversé l'organisation des systèmes de soin à l'échelle mondiale. Notre objectif était d'évaluer l'impact de cette pandémie sur la prise en charge des arthrites septiques au sein d'un service de rhumatologie tertiaire. Matériels et méthodes C'était une étude rétrospective descriptive monocentrique, ayant inclus des patients hospitalisés pour arthrite septique entre janvier 2018 et décembre 2021, et dont le diagnostic a été retenu après identification du germe ou selon des critères de présomption. Notre population était devisée en deux groupes : G1 : patients hospitalisés après l'ère de COVID-19 (2020–2021) ;et G2 : patients hospitalisés lors d'une période similaire avant l'ère de COVID-19 (2018–2019). Chez les deux groupes, la prévalence des arthrites septiques a été calculée pour le nombre d'hospitalisations, les caractéristiques sociodémographiques, les facteurs de risque, ainsi que les données cliniques, paracliniques et thérapeutiques ont été recueillies. Le statut COVID-19 a été noté chez le G1. Résultats Vingt-deux patients ont été recrutés : G1(n = 15), G2(n = 7). La prévalence des arthrites septiques était respectivement de 0,77 % et 0,36 %. L'âge moyen était respectivement de 54,6 ± 12.25 ans et 54,29 ± 21,81 ans. Le diabète était retrouvé chez 67,7 % dans le G1 et 28,6 % dans le G2. Lors de la pandémie, une arthropathie préexistante et le recours à une corticothérapie orale étaient notés chez 53,3 % et 28,6 % des patients du G1 versus 28,6 % et 14,3 % chez le G2. Le délai diagnostique et le recours à une antibiothérapie préalable était plus important dans le G1 : 14,08 [7–30] j versus : 6,5 [3,25–19,25] j, et 46,7 % versus 14,3 %. Le genou était la localisation la plus fréquente dans les deux groupes. D'autres articulations ont été concernées chez G1 : épaule (n = 3), coxofémorale (n = 1) et sacro-iliaque (n = 1). Le germe le plus fréquent était le staphylocoque aureus. La CRP à l'admission était plus importante chez le G1 : (250,08 ± 106,69 versus 150,58 ± 48,56). La durée d'hospitalisation et la durée d'antibiothérapie en G1 et G2 étaient respectivement de 26,07 ± 9,12j versus 27,43 ± 10,87j et 50 ± 10j versus 48 ± 25,79j. 33,3 % des patients du G1 avaient reçu leur vaccination contre la COVID-19, en revanche, aucune infection récente par le SARS-Cov2 n'a été noté avant l'hospitalisation. Au cours de la pandémie, le recours à une synovectomie a été constaté chez trois patients, dont un a été également transféré en réanimation pour choc septique (deux parmi ces trois sont suivis pour une polyarthrite rhumatoïde, dont un seul patient n'a jamais été vacciné contre la COVID-19). Conclusion Lors de la pandémie, la prévalence des arthrites septiques dans notre service était plus élevée et le délai diagnostic était plus long avec un recours plus important à une antibiothérapie préalable. La durée d'hospitalisation n'a pas été impacté, cependant, des localisations atypiques, un recours à la synovectomie et à la réanimation ont été notés. Ces résultats suggèrent une altération du circuit de soins lors de la pandémie avec une difficulté d'accès au spécialiste, ainsi qu'un probable retentissement du confinement sur l'immunité des patients. Des études à grandes échelles sont nécessaires pour confirmer ces résultats.

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